La Dépénalisation du droit des affaires
السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته
La Dépénalisation du droit des affaires
Réalisée par :
Amimi
MERYEM
Les affaires[1]
sont le moteur de la vie économique et source de la richesse nationale et qu’il
convient de sanctionner ce qui peut en fausser le jeu, porter atteinte à leur
sécurité ou à leur crédibilité par des pratiques frauduleuses[2].
Au Maroc jusqu'à maintenant il n’existe
pas un code pénal des affaires qui sanctionnant les divers aspects de « la
criminalité d’affaire » appelée aussi « la délinquance en Col
Blanc ».
Ces infractions commises par les hommes importants
sont innombrables divisé en 2 catégories essentielles à savoir :
Ø Les
infractions d’affaires contre les biens[3].
Ø Et
d’autres infractions d’affaire contre la confiance publique ou les infractions
protégeant la moralité des affaires[4].
Le respect de DPA est assuré par les juridictions
pénales et les autorités administratives indépendantes :( Conseil de la
Concurrence, CDVM remplacé par l’AMMC, l’Instance Centrale Anti-corruption sans oublier les
Associations de protection du
Consommateur qui peuvent se constituer comme partie civile).
Tous ces promoteurs ont droit de
poursuivre ces infractions.
La dépénalisation de la
vie des affaires est une entreprise à facettes multiples, tant elle ne saurait
être réduite à un catalogue de suppressions et de modifications des
incriminations pénales.
Donner une définition requiert au préalable d’étudier l’étymologie.
« La dépénalisation »
est composer du terme « pénalisation » et du préfixe «
dé », la pénalisation est généralement définie comme l’appréhension par le
droit d’un comportement portant atteinte a une valeur sociale protégée. Le
préfixe « dé » quant a lui renvoie a l’action d’enlever, d’ôter, de
défaire.
Dépénaliser la vie des affaires,
-
C’est
ainsi réduire non seulement l’espace pénal, mais également le risque anormal et
le temps.
-
C’est
retrouver une cohérence, une plus grande sécurité juridique, une confiance des
acteurs dans la norme et la capacité à l’appliquer par les acteurs et les
opérateurs juridiques.
Il s’agit pour cela de limiter
l’instrumentalisation d’une justice pénale qui doit rester accessible à tous,
de promouvoir une justice civile qui doit être rapide et efficace, en affirmant
toujours le principe d’égalité des citoyens devant la loi comme le socle
intangible sur lequel est bâti notre droit, donc notre contrat social[5].
Aujourd’hui, le constat est
clair : la réglementation de l’activité économique est accompagnée d’un
foisonnement de sanctions pénales, trouvant leur fondement légal soit dans le
code pénal général, soit dans des normes spéciales (loi sur la liberté des prix
et la concurrence, loi édictant les mesures de protection du consommateur……).
Il convient de signaler que
l’inflation est corrélativement, une dilution du pénal : « trop
de pénal tue le pénal ». Et même lorsque le recours pénal serait
justifié en lui-même, il arrive que les conditions de son application altèrent
sensiblement l’autorité des décisions.
C’est par exemple le cas avec les
longs retards à prononcer la sanction qui dévitalisent l’intervention
répressive. Mais c’est plus encore, le décalage souvent très sensible qui
peut exister entre la menace potentielle que prévoient les textes, et
l’application effective qui en est faite.
Actuellement,
on peut dire qu’il y a eu un allégement du dispositif pénal remarquable.
La loi 20-05 a
supprimé certaines dispositions pénales, a remplacé d’autres par des amendes et
a réduit le montant de certaines amendes dans le but de rendre aux patrons et
aux gestionnaires imprudents mais de bonne foi le gout d’entreprendre et
également pour garder l’attractivité économique du pays et promouvoir son
développement et sa croissance dans un cadre moralement saint.
Mettre en place ce mouvement de politique criminelle que constitue
la dépénalisation du droit des affaires marocain peut s’appuyer sur une démarche combinatoire.
·
C’est
d’abord vers une nouvelle configuration du champ pénal qu’il faut tendre, en
modifiant les modes de régulation applicables à l’activité, au contrôle et à la
structure des entreprises.
·
C’est
ensuite construire un appareil cohérent et adapté de régulation, performant et
moderne, mais qui respecte les équilibres posés par les juridictions et notre Constitution.
·
C’est
enfin développer l’effectivité des réponses, en modernisant et clarifiant
l’accès à la justice pénale et en renforçant l’attractivité de la justice
civile[6].
La problématique majeure qui se pose est celle de savoir :
Si le législateur marocain réduira le montant des peines pour les autres
formes de sociétés[7],
comme celle de la société anonyme[8] (SA)
sachant que plus de 99 % sont des sociétés à responsabilité limité (SARL) ?
[1]Le
dictionnaire Robert définit « les affaires comme toutes activités
économiques notamment dans leurs conséquences commerciales et
financières ».
[2]
https://www.ladissertation.com/Divers/Divers/Le-Droit-p%C3%A9nal-Des-Affaires-77000.html
[3]
C’est la partie de droit pénal commun appliqué au droit des affaires qui
englobe les infractions relatives aux appropriations illicites a ce
niveau on trouve : le vol, l’escroquerie et l’abus de confiance.
[4]Se
sont les incriminations qui ont pour finalité la protection de la valeur morale
et sociale de la loyauté de la probité vis-à-vis de la collectivité.
[5] Rapport au garde
des Sceaux, ministre de la Justice, « La dépénalisation de la vie des
affaires », Paris, Janvier 2008.
[6] Rapport
au garde des Sceaux, ministre de la Justice, « La dépénalisation de
la vie des affaires », Paris, Janvier 2008.
[7] Sont
réglementer par la loi 05-95.
[8] Est
réglementer par la loi 20-05 modifié par la loi n 78-12 .
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